Le
travail social à l’épreuve des politiques de contrôle et d’expulsion
Invitation
à la prochaine réunion publique de l’OEE
Lundi
8 octobre 2018 à 19h
A
la Ligue des droits de l'homme
138
rue Marcadet, 75018 Paris
métro
Lamarck-Caulaincourt (ligne 12)
Les politiques migratoires entrent souvent en conflit avec les missions des
professionnel.elle.s du travail social, en imposant un glissement toujours plus
important de l’accompagnement des personnes étrangères vers leur contrôle. Or
le travail social nécessite une confiance et une confidentialité difficilement
compatibles avec les missions de surveillance demandées par l’administration.
Les circulaires Collomb sur l’hébergement de décembre 2017 et la loi du 10
septembre 2018 « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile
effectif et une intégration réussie » sont les dernières illustrations
des pressions dont font l’objet les salarié.e.s du secteur. Ce contexte
réactive fortement, pour le travail social, le questionnement déontologique et
la nécessité d’un positionnement professionnel bien affirmé.
À l’heure où l’État français voudrait que les professionnel.elle.s du
travail social participent de plus de plus aux politiques de criminalisation et
de répression des personnes étrangères en dépit de leur déontologie et de
l‘éthique du métier, l’Observatoire de l’enfermement des étrangers propose une
rencontre avec plusieurs acteurs du secteur afin d’échanger et d’envisager des
résistances collectives.
-Joran Le Gall de l’Association
nationale des assistants de service social (ANAS)
-Edouard Fraisse du Collectif des
travailleur-euse-s de l’asile d’Ile-de-France (CTA)
-Un représentant de Solidaire (sous
réserve)
à écouter ici :http://www.educationsansfrontieres.org/article55798
à écouter ici :http://www.educationsansfrontieres.org/article55798