Le lundi 15 mars à 18h30 sur Zoom, l'OEE vous invite à une conférence en ligne : Pandémie et enfermement des personnes étrangères plus qu'une banalisation, un acharnement politique

Elle est (ré)écoutable ici : https://reseau-resf.fr/Reunion-Publique-de-l-OEE-du-15-mars-2021-Pandemie-et-enfermement-des-personnes

L'OEE (Observatoire de l’enfermement des étrangers) s’est fortement mobilisé depuis le début de la crise sanitaire. Il a notamment dénoncé le non-respect des protocoles sanitaires dans les lieux d'enfermement, saisi les juges de l'absence de base légale des rétentions, alors que les frontières étaient fermées, alerté les autorités administratives indépendantes des violations des droits des personnes enfermées.

Un an après le premier confinement, l'OEE souhaite partager le plus largement possible ses constats et échanger, réfléchir avec toutes celles et ceux qui se sentent concerné-e-s par l’effectivité des droits des personnes étrangères privées de liberté.

Situation sanitaire oblige, ces échanges auront lieu dans le cadre d'une visio-conférence : le lundi 15 mars à 18h30

Pour vous inscrire et recevoir le lien de la conférence, c'est par ici : https://framaforms.org/inscription-conference-oee-pandemie-et-enfermement-1613153794

La première partie de la conférence esquissera un bilan des conditions d’enfermement des étrangers pendant cette période avec les interventions du Syndicat de la magistrature, de l’Anafé et de la Cimade.

Comment cette politique d’enfermement a-t-elle pu continuer malgré le contexte, alors que la possibilité même des expulsions n’était pas assurée, que les risques sanitaires sont manifestes pour des personnes enfermées, mais également pour de simples raisons de santé publique ?  

La deuxième partie abordera le traitement juridictionnel dégradé des actions individuelles et collectives des personnes enfermées avec des interventions de l’Association de défense des droits des étrangers et du Syndicat des avocats de France.

En effet il y a eu, pendant cette période, aggravation d’une lourde tendance punitive à leur égard. L’accès aux droits, déjà difficile pour les personnes étrangères, s’est encore restreint dans le cadre d’une justice dégradée. Le contexte de la crise sanitaire donne ainsi des clés de compréhension d’une politique, plus structurelle du ministère de l’intérieur à l’égard des personnes étrangères, la situation sanitaire n’ayant qu’exacerbé une politique et une logique déjà présentes.